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Le Spoutnik sauvé in extremis à 24 h d'une fermeture

 
Samedi, 14 septembre 2024
 

Le Spoutnik sauvé in extremis à 24 h d'une fermeture

Le Spoutnik semble plus en vie que jamais sur la rue King Est avec un tout nouveau visuel sur la façade, mais le magasin qui fêtera l'an prochain son 35e anniversaire est passé tout près de fermer ses portes le 1er juin dernier. C'est l'intervention de l'ancien propriétaire et fondateur, François Bouchard, qui est venue sauver la boutique de jeu vidéo à quelques heures de la fermeture.
 
Le Spoutnik semble plus en vie que jamais sur la rue King Est avec un tout nouveau visuel sur la façade, mais le magasin qui fêtera l’an prochain son 35e anniversaire est passé tout près de fermer ses portes le 1er juin dernier. C’est l’intervention de l’ancien propriétaire et fondateur, François Bouchard, qui est venue sauver la boutique de jeu vidéo à quelques heures de la fermeture.
Après avoir fondé le Spoutnik au début des années 1990, M. Bouchard l’avait vendu durant l’été 2021 à Samuel Lapointe, déjà propriétaire du magasin Spoutnik d’Alma.
«Les premières années ont bien été, mais le début 2024 a été plus difficile pour bien du monde, indique François Bouchard. Samuel était vraiment à la gorge et il m’a dit à moi et au propriétaire de l’édifice le 31 mai qu’il ne pouvait plus continuer. Il descendait le lendemain pour ramasser quelques trucs et redonner les clés. Je lui ai dit que s’il était pour fermer j’allais le reprendre et à partir du lendemain c’est moi qui ai repris le magasin. Si je n’étais pas intervenu, il aurait laissé les clés sur le comptoir et ça aurait fermé.»
M. Bouchard appelle son avocat qui officialise la transaction dans les jours suivants et il devient à nouveau propriétaire de la boutique qu’il a démarrée il y a 35 ans.
«Je voyais le potentiel et on a une clientèle fidèle, explique-t-il. Ce n’est pas facile, mais nous avons un bon réseau. J’ai l’avantage de ne pas avoir de dette sur le magasin. Déjà on est en train de remonter.»
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À 62 ans, François Bouchard ne saute toutefois pas dans l’aventure avec une vision à long terme.
«Il reste encore deux ans de bail et je vais au moins le terminer, mentionne-t-il. Mais je vais avoir 65 ans en 2026 donc je vais être à l’écoute si un jeune entrepreneur décide que c’est plus facile d’acheter une entreprise qui existe déjà plutôt que de partir de zéro.»
Le Spoutnik a occupé divers locaux dans l'est de la ville au cours des 35 dernières années.
Le Spoutnik a occupé divers locaux dans l'est de la ville au cours des 35 dernières années. (Maxime Picard/La Tribune)
Un contexte difficile
Évidemment, le vent de face est plutôt fort pour les commerces de jeux vidéo à l’ère des achats numériques. Les marges de profits sur les jeux neufs et les consoles sont également très faibles, ce qui force les magasins à se tourner vers l’usagé.
«L’usagé, c’est le plus rentable parce qu’on peut acheter un jeu 10 $ et le revendre 20 $, explique François Bouchard, mais on ne fait pas d’argent quand on achète une console à 640 $, qu’on la revend 650 $ et que le client paye avec une American Express qui nous coûte 4 %. La raison pour laquelle le modèle fonctionne c’est que les gens nous amènent des jeux en échange. Si la personne achète une console à 500 $, mais t’amène des jeux que tu peux revendre 600 $, ça nous donne une rentabilité.»
On pourrait croire que le marché dans l’est de la ville commence à être saturé avec la présence du Play and Trade ainsi que du Jeux+ Le Magot dans le secteur des Galeries Quatre Saisons. La popularité du rétro ne s’effrite toutefois pas et c’est dans le créneau des produits dérivés que le Spoutnik trouve son compte.
«On vient de recevoir les tuques, résume M. Bouchard. Il y a toujours des gens qui veulent s’identifier à des jeux. Et dans le rétro c’est fou, les gens achètent même des boîtes vides. Jamais je n’aurais pensé un jour qu’on aurait vendu ça, avoir su je n’en aurais pas jeté autant. J’ai vendu tellement de jeux à 30 $ ou 40 $ qui aujourd’hui valent 500 $.»


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