BANJO-KAZOOIE: GRUNTY`S REVENGE

Un sympathique ours sans cervelle. Un brillant oiseau trop bavard. Ce duo, loufoque à première vue, est pourtant à la base du succès de la fabuleuse franchise Banjo-Kazooie, dont les deux premiers jeux sont parus sur la défunte Nintendo64. L’achat de Rare par Microsoft n’a cependant pas empêché la production de jeux pour console Nintendo, puisque suite à une entente avec THQ, l’aventure de Banjo et Kazooie continue, cette fois-ci sur la GameBoy Advance.

En fait, continuer est un bien grand mot. Grunty’s Revenge n’est ni le troisième jeu ni un prologue, mais plutôt une petite histoire se situant entre le premier opus et Banjo-Tooie. Klungo, le scientifique soumis et obéissant de Gruntilda, dans le but de faire revenir sa maîtresse, a fabriqué un robot à l’image de celle-ci, Mecha-Gruntilda. Magie par ici, science par là et beaucoup de foi en son projet l’aident à accomplir son désir. Il se rend donc au rocher où est écrasée la vieille folle. Après avoir transféré son âme de son corps à son alter ego mécanique, voilà que Gruntilda, la machine, prend vie, avec la seule idée en tête d’éliminer ses ennemis jurés, Banjo et Kazooie, un duo qui semble invincible depuis ses débuts. Qu’à cela ne tienne, Mecha-Grunty capture Kazooie et l’amène dans le passé, où elle tentera de faire en sorte que les deux copains n’aient jamais existé. Mumbo Jumbo, notre shaman préféré, vient donc à la rescousse de Banjo, en le transportant également dans le temps, à la même époque à laquelle le robot possédé tient Kazooie en captivité. C’est ainsi que l’aventure commence, seul, dans un Spiral Mountain en construction, à une époque où la taupe Bottles n’était pas encore née. Néanmoins, son ancêtre, Bozzeye, nous suit tout au long de notre quête pour notre enseignement primordial des différents mouvements.