Voici le tant attendu Metropolis Street Racer, la dernière bombe de Sega en matière de course urbaine. A vous l'asphalte de nuit et à toute allure... Sans aucune sirène pour vous gâcher le plaisir !
Si vous avez toujours rêvé de parcourir les plus belles villes du monde à bord de bolides rutilants tout en frôlant la mort à chaque virage, ne cherchez plus, MSR est là ! Bizarre Creations a en effet développé pour la Dreamcast un petit bijou de simulation qui allie pour le meilleur, arcade et simulation dans un concentré de chevaux. Par ici la visite. Dans MSR, vous allez débarquer dans un univers très classieux et très branché. Ici, les menus sont toujours très tendances et tout aussi précis qu'esthétiques. A peine avez-vous lancé le jeu que votre console vous demandera en plus des paramètres habituels comme votre pseudo ou les sauvegardes, l'heure... En effet, MSR se propose de vous faire courir en temps réel dans les 3 villes du jeu. Vous pourrez donc profiter du petit matin brumeux ou de la nuit pleine de lumières citadines, suivant l'heure à laquelle vous jouerez.
Si la mode actuelle dans les jeux de course est clairement à la vitesse urbaine, MSR offre ici toute la panoplie. Alors que trois villes sont seulement représentées (San Francisco, Tokyo et Londres), elles ont été reproduites à l'identique. Grâce à 32000 photographies et plus de 40 heures de vidéo, les développeurs ont ainsi reproduit chaque mur, chaque fenêtre et chaque bout de trottoir de quartiers entiers de ces fameuses villes. L'impression de réalisme est à son comble. Pour la partie théorique, le jeu possède en tout cas tout l'essentiel, vous avez les contre la montre, les courses rapides, les modes d'entraînement, mode deux joueurs et bien sûr des championnats très usels. Là où Metropolis Street Racer dénote, c'est son mode challenge. Composé en une vingtaine de chapitres comprenant 10 courses, vous devrez respecter des conditions de victoire (battre ses adversaires, respecter un temps de tour donné etc.) pour passer au mode suivant. Chaque challenge réussi vous accordera des Kudos, sorte de points pour débloquer les chapitres suivants ou encore des voitures ou des circuits. Une optique de jeu qui donne tout son potentiel et promet de longues heures à tenter de grapiller la moindre seconde dans chaque virage.
La profusion ne s'arrête en tout cas pas là et MSR s'est allié aussi à de nombreux constructeurs pour offrir pas moins de 25 véhicules différents. Des Mazda aux Renault en passant par les Alfa Roméo, une somme conséquente de voitures modélisées à l'identique seront déverrouillables au fur et à mesure. A vous de les personnaliser selon les conditions climatiques changeant en temps réel ou plus simplement selon vos goûts. Le nombre de circuits, malgré seulement trois villes, ne déroge pas à la règle et atteint la somme fabuleuse de plus de 200 circuits différents. En effet, les tracés pouvant se mettre dans tous les sens, des dizaines de possibilités sont disponibles. Ne vous attendez tout de même pas à trop de variations sur le thème et énormément de circuits se ressemblent...
Pour la conduite, les premières moutures injouables de MSR ont été largement revues et corrigées. Si de nombreux aspects font passer le jeu pour une borne d'arcade, détrompez-vous. Il vous faudra doser énormément le freinage ou encore la vitesse dans les courbes pour espérer vous en sortir. Avec un modèle physique de très bonne facture, MSR demandera des réflexes et une connaissance approfondie des circuits. Les modèles de véhicules respectent en plus bien sûr les caractéristiques techniques des modèles originaux et les conditions climatiques influeront aussi beaucoup sur votre conduite. Même si quelques point auraient pu être revus comme les dégâts impossibles sur la carosserie ou le fait qu'aucun élément n'est destructible dans les décors, vous aurez en face de vous un très bon challenge de pilotage.
Graphiquement, Metropolis Street Racer prend toute l'ampleur des possibilités de la Dreamcast. Les éclairages sont absolument sublimes, prenant toutes les formes possibles comme la permanence rétinienne de nuit ou des effets de brouillard autour des lampadaires etc. Les circuits deviennent donc de véritables bijoux en matière de beauté, tandis que les véhicules ne sont pas en reste. Modélisés avec plus de 4000 polygones pour chacun, la fluidité reste parfaite même avec de nombreux véhicules en course. Sûrement la plus belle simulation Dreamcast jamais vue...
En bref...
Graphismes
Un moteur magnifique et aucun reproche ne peut être fait en matière d'effets ou de réalisme. La Dreamcast tient la route sans aucune secousse.
Jouabilité
Le modèle physique est parfait pour la tenue de route et le pilotage réussit à être simple et très crédible. De nombreuses caméras sont en plus disponibles.
Durée de vie
Entre le mode solo aussi long que passionnant, vous aurez du mal à vous défaire de la somme de véhicules à découvrir. Il est même possible d'échanger ghost et meilleurs temps sur le Net...
Bande son
Les bruitages des bolides restent très bons alors que les musiques, très variées dans les styles satisferont tout le monde. Scénario
Note générale: 18/20
Nous l'avons attendu longtemps mais cela valait le coup. Metropolis Street Racer devient la valeur sûre en matière de course urbaine !
Kornifex, www.jeuxvideo.com
Voir la description anglaise
Ever since Gran Turismo topped the charts on the PlayStation, other game developers have been attempting to re-create the magic. Sega GT was heralded as the first Gran Turismo killer on the Dreamcast, but its floaty control kept it from attaining cult status. Bizarre Creations is now taking its turn at besting Gran Turismo with Metropolis Street Racer. Like most other sim-based racers, MSR places an emphasis on real-world cars and realistic driving physics. But in its attempt to build upon the foundation laid down by the GT series, Bizarre Creations has forgotten a few key components.
The main mode in Metropolis Street Racer is the aptly named street-racing mode. Kudos (points) are awarded at the end of each race based on your driving skill and style. Skill points are garnered by being quick to the finish, and style points are awarded for sliding around corners using the hand brake. Following each race, points are calculated and deductions are made for any collisions with walls or cars. As you accumulate kudos, new races are opened for play. Each of the game's 25 chapters features ten races that take place on 200 different track variations. Initially, you race alone against the clock, but as the chapters wear on, you eventually compete in one-on-one races and a full-blown championship circuit.
While the kudos system is certainly unique, it's also a major hindrance to the enjoyment of Metropolis Street Racer. After completing the first four races in a chapter, opening the fifth race becomes a struggle. To do it, you have to return to previous races and attempt to accumulate more points. The catch is that you must endure a deduction just for trying the race again. If you have a bad run full of collisions, you can end up losing more points than you gain. Even if you race well, the upswing is far too small, resulting in numerous attempts at the same race while chipping away at the mountain of kudos needed to move on. It's not overly difficult in the beginning, but once you get into the later chapters, one wall scrape can ruin three laps of perfect driving. It's frustrating, to say the least, and most casual players will find the difficulty of MSR to be far too daunting.
Metropolis Street Racer includes 40 licensed vehicles to unlock from manufacturers like Audi, Mercedes, Toyota, Mitsubishi, and Alfa Romeo. Unfortunately, you can't tweak car attributes other than the color and windows. For a driving simulation, this is a definite no-no. The allure of the Gran Turismo series is the ability to adjust car settings to squeeze out that extra bit of speed. In MSR, what you see is what you get. Even so, those who are diligent will find plenty of motivation to unlock the faster, sleeker cars.
In addition to the street racing mode, MSR also includes quick race, time attack, and multiplayer modes. The quick-race mode lets you jump right into the action on any of the opened tracks. The time of day, race length, and weather conditions may be adjusted, and up to five computer-controlled cars can be added to the race. The time-attack mode lets you practice any opened track in an attempt to cut into your best time. The multiplayer mode, while just for two players, is quite extensive. Single races, quick races, a series of races, and a championship mode are all available for multiple players. The lack of network racing is disappointing, but it's possible to post your best time-attack scores to an online MSR leader board.
Metropolis Street Racer is a visual tour de force on the Dreamcast. When you begin the game, you enter the local time. From then on, the game's tracks - which are set in San Francisco, London, and Tokyo - all reflect the actual time of day. This makes for awe-inspiring sunsets and pitch-black night settings. The three cities have been modeled with care, and popular tourist attractions like Fisherman's Wharf in San Francisco and Big Ben in London add an air of authenticity to the surroundings. The real-time lighting in MSR is particularly impressive. Streetlights cast circular spots of light that illuminate the cars as they pass underneath, and the headlights push back the darkness with alarming exactness. Reflections dance from one end of the cars to the other, and particle effects are put to good use for smoking tires. While there are just three main environments to race in, each area is huge and full of branching paths that are opened or closed for each track variation. On the downside, the frame rates aren't always the best, and the night races are far too dark.
The audio options in MSR are a refreshing change from the norm. Each of the three cities has its own radio station, complete with commercials and static that jumps in when you're going underneath bridges or through tunnels. The music can be annoying at times, as the San Francisco station has a fixation with country music, and some of the rock tracks can be mentally grating and full of cliches. Fortunately, you may choose your own music tracks from a list and create your own playlist to listen to.
Metropolis Street Racer is a beautiful racer with accurate physics and tight control, but the kudos system makes it far more challenging than it needs to be. Those with short attention spans should rent this game first to see if they will enjoy the detail-oriented racing. Even those reared on the Gran Turismo series will find MSR to be a test of their fortitude. Metropolis Street Racer pretends to be a racing simulation by requiring perfect execution, but it fails to give you the desired customization options to make it worthwhile. In its attempt to appeal to both sides of the racing spectrum, Metropolis Street Racer ends up stuck in limbo.
By Shane Satterfield, GameSpot